«Je vois la Milkshake comme une constellation nébuleuse qui varie selon le temps, les moments, les périodes. »Quelle: Turlin im Gespräch mit Isaline Vuille 2015
«Ça fait 10 ans, il y a à peu près 8 expositions par année et ce que je trouve intéressant c'est qu'il y ait cette vitrine qui est à la frontière entre l'espace public et privé. C'est surtout un lieu d'expérimentation et il n'y en a pas beaucoup. Je ne peux pas tellement inviter des gens de l'étranger pour faire des expositions prestigieuses; ce n'est pas le but. Le but est vraiment de faire travailler les gens, des artistes que je retrouve ou des amis artistes qui n'ont pas exposé depuis longtemps. Et on se dit «On essaye, on présente déjà un bout du projet». C'est du soutien à un projet, à des artistes qui sont (un) peu reconnus, certains plus vieux, certains plus jeunes: c'est une plate-forme pour la diffusion de l'art contemporain. Ça fait dix ans et je pense que plus d'une centaine d'artistes y sont passés.»Quelle: Turlin 2016, www.milkshakagency.ch/?page_id=409, Zugriff vom 27.07.2018
«La Milkshake Agency est un atelier d'artistes dans une arcade et la vitrine, mini espace d'art contemporain à la frontière entre l'espace privé et public, propose 8 expositions chaque année. L'atelier s'ouvre dans le cadre des vernissages et autres événements organisés comme des lectures, performances, repas, présentations de publication, portes-ouvertes... L'atelier fonctionne comme une agence de compétences artistiques et rassemble un réseau de créateurs de la scène genevoise et d'ailleurs. C'est une association à but non lucratif.»Quelle: ladecadanse.darksite.ch/lieu.php?idL=229, Zugriff vom 25.07.2018
«L'Association Milkshake Agency a pour buts :
- de mettre en place un réseau de compétences au sein de l'agence artistique.
- de favoriser un accès démocratique à l'art par des événements, des expositions, des publications, des actions d'informations et de médiations auprès du grand public et des acteurs culturels.
- de développer la visibilité de la scène artistique locale en Suisse et à l'étranger.
- de fournir un service de visibilité, d'aide à la production, de « coaching » et de diffusion pour des artistes de toutes disciplines (vidéo, installation, peinture, dessin, éditions, design&)
- de développer des collaborations avec des particuliers, d'autres lieux d'art contemporain, institutions culturelles en Suisse et à l'étranger
- d'éditer des publications (livres d'artistes, fanzines, revues, DVD&)
- d'acquérir les biens et le matériel nécessaires à la réalisation de ses buts, mobiliers ou immobiliers.
- elle n'a aucun but lucratif.»Quelle: www.milkshakagency.ch/?page_id=1103, Zugriff vom 25.07.2018Quelle: www.milkshakagency.ch/?page_id=409, Zugriff vom 25.07.2018
Anmerkungen
Auf einer Exkursion mit Philip Ursprung, als Alexia Turlin in Genf Beaux-Arts studierte, 1997-2001, besuchten sie die Klinik, Teil drei des Morphing fand gerade statt, waren beide sehr angetan und überlegten sich Morphing 4 in Genf zu machen, dies weil solch ein Projekt zum damaligen Bedürfnis nach "espaces pour l'expérimentation" zusammen mit der Behandlung der Problematik von leerstehenden Häusern passte, auch in Genf schien diese Diskussion "pertinente". Danach wurden alle Künstler:innen der dritten Morphing-Intervention eingeladen sowie weitere lokale Künstler und solche aus Lyon. Dafür wurde ein Verein gegründet mit weiteren Leuten aus der Beaux-Artes. Sie suchten danach einen ähnlichen Ort wie in Zürich, bei welchem sie "pourrait faire ce qu'on voulait", doch sie erhielten nur sehr teure Mietverträge und die Räume, welche sich ihnen öffneten waren andere Kunsträume: Usine Kugler, Mir (Hervé Laurent), Piano Nobile (Marie Eve Knoerle), Ruines (Lukas Berchtold). Das Projekt fing im Mai 1999 an, als sie auf Geldsuche gingen und an unterschiedlichen Orten die Ideen vorstellten, im Juni 1999 wurde es schliesslich durchgeführt.
Turlin nach 'Morphing Geneva' verschiedene andere, kollobarotive Projekte, u.a. mit Personen aus ihrem Atelier in der Usine und wurde 2003 eigeladen von Attitudes verschiedene Interventionen zu machen über ein Jahr lang, im Rahmen dessen wurden auch Milkshake Agency gegründet. Mit Milkshake Agency interveniert sie nun oftmals an Orten, an denen Kunst nicht erwartet sei, im öffentlichen Raum oder mit Kunst am Bau-Projekten. Die Künstler:innen nehmen aber Kontakt auf mit ihr, das Projekt läuft sehr stark über sie: "en fait me semble indispensable, même sie c'est parfois difficile à gérer en regard de mes autres activitités (s. 10), meistens one on one mit dem Kunstschaffenden. Sie versteht dieses Projekt aber als ihre künstlerische Praxis. Sie versteht sich als "agence, un réseau. Comme une standardiste qui reçoit un coup de fil et retransfère l'appel" (S. 11) Sie versteht ihren Raum mehr als espaces d'experimentation, mit sehr regelmässigen Ausstellungen. Am Anfang sei ein grosser Enthusiamus gestanden. Künstler:innen bekommen Carte Blanche. Turlin meint, dass insbesondere die Künstler:innen den Ort kennen würden. Funktioniert ohne Gelder, da dies zu viel ändern würde ("une adminstration assez lourde à faire"). Stellt ungezwungenheit in den Vordergrund. Bei auswärtigen Leuten würden nur wenige Publikum kommen und man müsse viel in die Kommunikation investieren. Ihre Arbeit könnte auch so beschreiben, dass sie die Leute zusammenbringt.Quelle: Turlin im Gespräch mit Isaline Vuille, 2015
Einmal sei ein Dozent mit seinen Studierenden ins Atelier gekommen, eines Abends, man tanzte, war verkleidet, habe einer der Studierenden das ausgestellte Werk berührt, worauf der Dozent ihm Rüge erteilt hat, dass er sich hier nicht in einem Spielsaal befinden würde, sondern einem Ausstellungssaal, er solle den Gegenstand wieder zurücklegen. Für Turlin war sei es aber nur ihr Atelier und ein Ort, wo man "entre nous" mit gewissen Dingen experimentiert habe.Quelle: Turlin im Gespräch mit Isaline Vuille, 2015